PATRONYME HUGOU
(Hugon, Hugonis)



Nous avons trace de divers HUGOU dans les documents de l'inquisition en Languedoc.


· En 1308, devant Géraud de Blomac et Jacques Falgous, substituts de l'inquisiteur de Carcassonne, Guillaume Hugou de Saverdun et sa femme Astrugue sont dénoncés comme sympathisants cathares.

· Entre 1306 et 1319 nous avons trace des démélés de la famille Hugou originaire du hameau dit Les Hugous, à l'est de Tarabel, canton de Lanta, près de Toulouse.

En 1306, Peire Raimond Hugou, artisan à Toulouse, fils de feu Arnaut Hugou, des Hugous, est arrêté et comparait devant un certain Arnaut Duprat, qui l'accuse de catharisme.
Peire abjure pour échapper au bûcher, et une première sentence à Toulouse le 5 avril 1310 le condamne "ad murum" (prison à perpétuité).
Les deux frères de Peire Raimond, Bernat et Pons Hugou ainsi que l'épouse de ce dernier Bruna, sont arrétés le 6 avril 1310. Convaincus d'avoir aidé divers cathares à s'enfuir, en particulier Peire Sans, les deux frères seront brûlés vifs.
Apprenant que sa propre épouse, Bernarde, a elle aussi été arrêtée, Peire Raimond , désespéré entreprend une grève de la faim dans sa geole. Il repasse en 1319 devant un nouvel inquisiteur le frère Raimond de Jumac (substitut de Bernard Gui), revient sur son abjuration de 1310 et professe haut et fort sa foi cathare. Dans une deuxième sentence du 19 septembre 1319, il est condamné au bûcher en tant que "relaps". La sentence sera exécutée le surlendemain.

·  En 1320 , dans sa confession devant l'inquisiteur de Pamiers, Arnault Gélis mentionne sa cousine seconde Raimonde, fille de Pons Hugou, de La Force, près de Fangeaux.